Wednesday, August 25, 2010

LA NUIT LA PLUS LONGUE

La journée qui a précédé cette longue nuit avait bien commencé.Tout s'est bien passé et je ne pouvais m'imaginer qu'un drame viendrai pertuber la quiètude de la journée.

Vers le soir alors que je causais paisiblement avec mon épouse elle se rendit compte que nous n'avions du pain.Elle se decida d'aller au coin de la rue pour l'achat.Elle partit avec ma fille aînée qui n'avait que quelques mois.

Au coin de la rue l'attendait une surprise.Un groupe de patrouilleurs de la Garde civile était entrain d'arrêter les passants qui n'avaient pas de pièce d'identité sur eux.Nous n'étions pas en temps de guerre.C'était l'habitude de ces éléments d'arrêter les gens pour ravir leurs biens ou leur demander de l'argent.Ils le faisaient en complicité avec leurs supérieurs qui attendaient rien que de bons rapports,c'est à dire le paquet.

J'ai entendu par la suite mon épouse crier très fort pour me faisant signe qu'elle était arrêtée.Alors que je me battais pour fermer la porte de la maison caravane avait déjà avancé.Mon épouse et mon enfant avec une vingtaine d'autres arrêtés étaient escortés par des agents de l'ordre qui n'étaient en fait que des agents de désordre.

Un passant avait réussi à isoler ma fille et se dirigeait vers la maison pour me la remettre.Je l'avait croisé sur le chemin et le démontra que j'étais le père de l'enfant puisse que j'avais la photo de mon épouse transportant ma fille ainsi que sa pièce d'identité.

Les policiers s'étaient cachés derrière la clôture d'une école pour surprendre ceux qui venaient vers eux sans se rendre compte de leur présence.Les techniques de guerre étaient appliquées pour juste arrêter des paisibles passants.

Les hommes étaient liés tous au moyen d'une longue corde alors que les femmes se promenaient librement sous la surveillance de policiers assoiffés d'argent.En m'approcahant de mon épouse,les gardes civiles crûrent que je leur apportais de l'argent pour la libérer.Ils me poussèrent brutalement lorsqu'ils découvrirent que j'avais sur moi la fameuse carte d'identité de mon épouse.

Après des heures de marche juste pour faire presque deux kilomètres, nous sommes arrivés à leur bureau où le chef attendait impatiemment le péleton.

Je pris mon courage et alla directement voir leur chef qui me parla sur un ton imposant alors que j'essayais de lui expliquer les conditions d'arrestation de mon épouse.Puis il changea de face lorsque je lui appris que j'étais professeur.Il me dit ensuite qu'il avait le pouvoir de la libérer mais que ses subalternes attendaient quelques choses.Il me demanda le prix de 5 bouteilles de bières.Je le lui donna juste pour tirer mon épouse hors de ce groupe d'impie.Notre fille tremblait de froid alors que nous nous dirigions vers chez nous.Il était presque deux heures du matin quand nous sommes arrivés à la maison.

No comments:

Post a Comment