Monday, August 30, 2010

MON PREMIER AMI ALBINOS

L'albinos avait toujours été pour moi un grand mystère,presque un extraterrestre.C'était un être mystique et surtout effroyable.Chaque fois que j'en voyais un ,je fuyais à grande vitesse pour éviter de le croiser.Beaucoup de gens me disais que tous les albinos naissaient avec un pouvoir magic et que personne n'avait jamais vu leur cadavre .Il paraît qu'avant leur mort il se passe un phénomène inexplicable qui conduit à leur brusque disparition.

Je grandissais avec toutes ses histoire dans ma tête au point croiser un albinos me rendait presque malade.Je n'aimais surtout pas que leur peau me touche car on me disait que ceux qui ont des plaie sur la peau était des sorciers.Un jour j'ai entendu des gens dire que chaque portion de leur corps était utiliser par des féticheurs pour procurer de la chance.

Un jour alors que j'étais en premier année secondaire,on nous annonça qu'un nouveau élève était inscrit dans notre classe et qu'il fallait le recevoir avec beaucoup de joie.Je ne savais pas qu'un malheureux événement aller me bouleverser.Toute la classe se mit à se demander de quel genre d'élève s'agissait-il.Après tout il fallait reserver un acceuil chaleureux à tous les nouveaux venus.

Après tergiversation et commentaires différents en classe, le préfet fut son entrée accompagné du nouveau inscrit.A notre grande surprise le nouveau venu était albinos.La surprise était grande.Toute la classe resta calme et silencieuse.chacun s'attendait à la prochaine étape qui consistait à lui trouver sa place.En effet on se mettait à deux sur le même banc et j'occupais le banc en face du tableau avec mon ami Eugène.Le préfet le déplaça et mit l'albinos à sa place.

Le départ du préfet était le début de mon calvaire.Je ne voulais pas que sa peau me touche ni encore qu'il me parle.Le pire était quand il me regardait.Son nom était juste la signification de ce qu'il était.Bakatupenda veut dire "on nous a injurié "dans sa dialecte.

Bakatupenda avait des diffultés pour lire au tableau.Il lui était impossible d'écrire.Il voulait que je l'aide à surmonter cette difficuté en lui accordant de copier ce que j'écrivais.Je refusais qu'il regarde ce que j'écrivais par ce serait l'occasion pour lui d'entrer en contact avec moi.

Mais un jour alors qu'on était en récréation je suis rentré prendre quelque chose que j'avais oubliée dans la classe.Pendant que j'étais en pleine recherche Bakatupenda fit aussi son entrée.C'était comme si il cherchait une occasion pour me parler.J'avais paniqué et d'une voix rassurante il me dit :"Mon frère Yamba pourquoi tu n'aimes pas?.Je suis un homme comme toi.Rends-moi service.je ne parviens pas à voir au tableau.Je voudrai que tu me permettes à copier ce que tu écris pour que j'aille lire à la maison."J'étais débout devant lui, regardant pour la première fois directement dans ses yeux qui bougeaient sans cesse.Je sentis la peur commencer me quitter.C'était comme si un grand fardeau venait de m'être débarrassé.Mon coeur devenait de plus en plus rempli de joie et tout d'un coup je me suis retrouvé entrain de l'embrasser.Je lui dis aussi que je regrettais d'avoir été très indifférent envers lui.Bakatupenda devint mon grand ami.Je l'aidais en récopiant ce que j'écrivais dans son cahier.On mangeait ensemble et souvent ma main était sur ses épaules.Apartir de Bakatupenda j'appris à aimer les albinos.

Il y a beaucoup de gens dans ce monde qui ont cette phobie.Des blancs qui n'aiment pas toucher les nègres et les noirs qui n'aiment pas aussi toucher les blancs.Et souvent ces complexes amènent les uns et les autres à agir contrairement aux droits de l'homme.Partout où les sentiments racistes existent nous devont les combattre et dénoncer ceux qui les manifestent.Ne tuez pas le albinos.Tout ce que l'on raconte apropos des effets magiques de leurs cheveux,ongles etc... sont des balivernes.Aimez-les ,chérissez-les et aidez-les dans leurs difficultés.

Wednesday, August 25, 2010

LA NUIT LA PLUS LONGUE

La journée qui a précédé cette longue nuit avait bien commencé.Tout s'est bien passé et je ne pouvais m'imaginer qu'un drame viendrai pertuber la quiètude de la journée.

Vers le soir alors que je causais paisiblement avec mon épouse elle se rendit compte que nous n'avions du pain.Elle se decida d'aller au coin de la rue pour l'achat.Elle partit avec ma fille aînée qui n'avait que quelques mois.

Au coin de la rue l'attendait une surprise.Un groupe de patrouilleurs de la Garde civile était entrain d'arrêter les passants qui n'avaient pas de pièce d'identité sur eux.Nous n'étions pas en temps de guerre.C'était l'habitude de ces éléments d'arrêter les gens pour ravir leurs biens ou leur demander de l'argent.Ils le faisaient en complicité avec leurs supérieurs qui attendaient rien que de bons rapports,c'est à dire le paquet.

J'ai entendu par la suite mon épouse crier très fort pour me faisant signe qu'elle était arrêtée.Alors que je me battais pour fermer la porte de la maison caravane avait déjà avancé.Mon épouse et mon enfant avec une vingtaine d'autres arrêtés étaient escortés par des agents de l'ordre qui n'étaient en fait que des agents de désordre.

Un passant avait réussi à isoler ma fille et se dirigeait vers la maison pour me la remettre.Je l'avait croisé sur le chemin et le démontra que j'étais le père de l'enfant puisse que j'avais la photo de mon épouse transportant ma fille ainsi que sa pièce d'identité.

Les policiers s'étaient cachés derrière la clôture d'une école pour surprendre ceux qui venaient vers eux sans se rendre compte de leur présence.Les techniques de guerre étaient appliquées pour juste arrêter des paisibles passants.

Les hommes étaient liés tous au moyen d'une longue corde alors que les femmes se promenaient librement sous la surveillance de policiers assoiffés d'argent.En m'approcahant de mon épouse,les gardes civiles crûrent que je leur apportais de l'argent pour la libérer.Ils me poussèrent brutalement lorsqu'ils découvrirent que j'avais sur moi la fameuse carte d'identité de mon épouse.

Après des heures de marche juste pour faire presque deux kilomètres, nous sommes arrivés à leur bureau où le chef attendait impatiemment le péleton.

Je pris mon courage et alla directement voir leur chef qui me parla sur un ton imposant alors que j'essayais de lui expliquer les conditions d'arrestation de mon épouse.Puis il changea de face lorsque je lui appris que j'étais professeur.Il me dit ensuite qu'il avait le pouvoir de la libérer mais que ses subalternes attendaient quelques choses.Il me demanda le prix de 5 bouteilles de bières.Je le lui donna juste pour tirer mon épouse hors de ce groupe d'impie.Notre fille tremblait de froid alors que nous nous dirigions vers chez nous.Il était presque deux heures du matin quand nous sommes arrivés à la maison.

Monday, August 23, 2010

J'AI ASSISTE A UNE PENDAISON

J'étais adolescent lorsque le président Mobutu avait fait onze ans au pouvoir.Un jour j'appris par une rumeur qu'un homme allait être pendu publiquement.On me dit que c'était un assassin qui méritait la peine de mort.La rumeur devenait de plus en plus une réalité.Partout on en parlait.Les vieux faisaient des commentaires.Certains se rappelaient de la pendaison d'un certain Tshibangu et ses complices,il y avait quelques années.D'autres par contre parlaient tout bas des pendus de la pentecôte qui étaient des politiciens faussement accusés par le régime dictatorial de Mobutu parmi lesquels était l'ancien premier ministre Evariste Kimba .Pour moi et mes amis c'était du nouveau.Notre âge ne nous permettait pas de comprendre ces événements du passé.L'important était de voir, par curiosité,comment on pend quelqu'un.

Après avoir eu l'assurance que la pendaison allait avoir lieu et que la nouvelle était belle et bien officielle,nous nous rendîmes vers le lieu.Sur le chemin il y avait des files des gens qui s'y dirigeaient aussi.Chacun commentait l'événement de sa façon.

Arrivé sur le lieu nous nous rendîmes compte que c'était vrai.Le terrain en face de la maison communale de Kenya à Lubumbashi,était déjà préparé pour la circonstance.Les gendarmes empêchaient la population de s'approcher du lieu de la pendaison.les gens parlaient moins et à voix basse sous la surveillance de scouts de Mobutu prêt à arrêter les troubleurs.

L'attente fut tellement longue que notre patience allait vers la limite.Cependant nous étions sûrs que tout était prêt par ce que nous pouvions voir au centre du terrain une plateforme apprêtée pour l'événement.Une grosse corde ayant un grand noeud bougeait par suite du vent.Nous la regardions sans commentaire mais avec peur.

Alors que nous tendions vers 17 heures,un groupe de gens venant d'on ne sait où commença à avancer vers le centre.Tous étaient habillés en tauges noires.Parmi eux il y avait des bourreaux et des juges.Nous avions vite remarqué la présence d'un homme portant une grosse culotte,ayant des élastiques au niveau des cuisse comme celle de bouffon,et dont la tête était cachée sous une cagoule et les mains liées.Il semblait suivre les bourreaux qui le conduisaient.

Les législateurs se mirent en suite à lui lire la loi.Les vieux nous disaient que Ngoie wa Ngoie devrait être drogué en ce monent là.

l'homme fut condamné à mort.Nos yeux tous curieux d'observer la scène suivaient chaque pas du condamné alors qu'on le dirigeait vers la corde.Sa tête fut passée au travers du noeud de la corde et quelque minutes après la planche sur laquelle il se tenait fut brusquement déplacée.Il se mit à s'agiter retenu par la corde.Nos regards pétrifiés observaient chaque mouvement.les mains liées vers l'arrière ne pouvaient rien faire.La bouche cachée dans la cagoule ne pouvait faire sentir ses pleurs.Les yeux ne pouvaient ni nous voir ni encore voir ceux qui l'exécutaient.Ses oreilles ne pouvaient entendre le cri de remord caché dans des petits coeurs des enfants dont on avait admis à voir une telle horrible scène.Seule sa tête par des agitations nous faisait des signes d'au revoir.

Chaque seconde qui suivait, poussait son souffle vers l'extérieur jusqu'à ce que le dernier soupir quitta le corps et le cadavre nous signala que c'était fini.On délia la corde et le corps tomba raide dans le trou en dessous de la plateforme.La population quitta le lieu tout contente de s'être débarrasser d'un meurtrier mais nos mémoires retournèrent remplies de souvernirs que personne ne saurait effacer.

Quelques jours après des enfants se sont retrouvés quelque part entrain de jouer au bourreau etv pendu.A la fin de leur jeu l'un d'eux fut pendu.Histoire drôle.

Lorsque j'ai appris à deux reprises que des malfaiteurs allaient être publiquement exécutés par le régime de l'AFDL,une vingtaine d'années plutard les souvenirs de la pendaison de Ngoie wa Ngoie sont devenus frais dans ma mémoire.Les amis qui ont été sur le lieu,au camp Major Vangu,sont rentrés pas contents de ce qu'ils avaient vu.

Monday, August 16, 2010

LE JOUR OU MON PERE A ETE TORTURE A LA BSR

JE ME RAPPELLE TOUJOURS DE CE CERTAIN JOUR DE L'AN 1974
ALORS QUE J'ETAIS SUR LA RUE JOUANT AU BALLON,J'AI ETE
APPELE D'URGENCE A LA MAISON OU J'AI TROUVER TOUT LE MONDE
DANS LA PANIQUE.IL Y AVAIT UN SILENCE INDESCRIPTIBLE.
PERSONNE NE POUVAIT ME DIRE DE QUOI IL S'AGISSAIT.J'AI
APPRIS PAR APRES QUE MON PERE ETAIT ARRETE A LA BSR,
LA FAMEUSE BRIGADE DE SECURITE ET RECHERHE OU RENSEIGNEMENT DE MOBUTU.

QU'AVAIT FAIT MON PERE ?CELA EST RESTE MYSTERE JUSQU'A
CE JOUR.JE SAVAIS QUE MON PERE ETAIT LUMUMBISTE PAR CE QUE
J'AVAIS RETROUVE PARMI SES DOCUMENTS LA LETTRE QUE LUMUMBA
AVAIT ECRITE A SON EPOUSE AVANT SA MORT.
PENDANT TROIS JOURS J'AI MANQUE DE VOIR CELUI QUI POURVOYAIT
A MES BESOINS.

LA FAMILLE AVAIT ORGANISE UNE VISITE AU BSR,SUR L'AVENUE TABORA
PRESQU'A COTE DU BARREAU DE LUBUMBASHI AUJOURD'HUI.J'ETAIS DU NOMBRE.
MALHEUREUSEMENT POUR MOI JE SUIS ARRIVE JUSTE AU MOMENT OU MON PERE
ETAIT ENTRAIN D'ETRE TORTURE.
JE POUVAIS ENTENDRE CELUI QUI LE TORTURER LUI DIRE:" MUKALAYI DEMANDE
LA CIGARETTE."MON PERE N'AVAIT PAS CELA.L'HOMME LUI DIT QUE PAR CE QU'IL
N'AVAIT PAS LA CIGARETTE A DONNER A CETTE VILAINE STATUE EN BOIS MUKALAYI
A DEMANDE QU'IL SOIT BATTU.
L'HOMME ARRACHA LA CHEMISE QUE PORTAIT MON PERE ET COMMENCA A LE FOUETER.
MON PERE PLEUREAIT ALORS QUE L'HOMME CONTINUAIT SA SALLE BESOGNE.CHAQUE
COUP DE FOUET QU'IL RECEVAIT ETAIT RESSENTI DANS MON AME.ET C'EST JUSTE
APRES QU'IL AIT ETE FOUETER PLUS DE CENT FOIS QUE L'ON NOUS A FAIT ENTRER
POUR LE VOIR.DU SANG COULAIT DE SON DOS ET IL N'AVAIT MEME PAS LE COURAGE DE ME
REGARDER EN FACE.J'AI COMMENCE A HAIR LE REGIME DE MOBUTU DES CE JOUR LA ET JE N'AIMERAI
JAMAIS TOUT REGIME QUI INFLIGE UNE TELLE PEINE A UN HUMAIN.

Friday, August 13, 2010

LES PRIVILEGIES

Il faut les voir losqu'ils marchent.
Plein d'orgueil comme la mante,
Ils aiment faire sentir leurs présence
Sur le sol sur lequel ils se tiennent.

Partout où l'on s'aligne calmement,
Ils veulent être en tête de tous.
Pressés comme mouche plein en vol,
Leurs affaires sont les plus importantes.

Ils sont nés parfois très pauvres
Et par un accident rare du destin,
Un trou vers le bonheur s'est ouvert;
Leurs souvenirs se sont vite envolés.

Le pouvoir,ils en ont partout.
Lorsqu'ils toussent l'entourage tremble.
Ils faut les voir quand ils parlent;
L'humilité n'est point en eux.

Ils ont les droits de tout ravir;
Même ce que les autres ont acquis,
Par la sueur qui a rongé leurs faces;
Sans honte ils peuvent s'emparer.

La société les a créés et formés
Pour se prévaloir de tous les avantages.
Sans respect des droits des autres,
Ils peuvent vous traiter selon leurs désirs.

La souffrance du pauvre citoyen
Est la moindre de leurs préoccupations.
Lorsqu'ils roulent dans leurs carosses,
Ils veulent que l'indigent suive à pieds.

Ils traversent les barrières sans inquiètude,
Font commerces illicites pourtant légalisés.
Lorsqu'ils sont parfois stoppés,
Ils se déclarent frères ou soeurs d'un tel.

Ils sont plus citoyens que les autres;
Leurs yeux voient tous ce qui brillent,
Leurs nez reniflent l'odeur de la richesse
Mais jamais celle de la pauvrété.

Leurs pieds se posent partout
Alors que leurs mains tiennent tout.
Ils ont comme frère le fameux Gnathon
Et veulent vivre extravagant partout.

Lorsqu'il n'y aura plus de priviligiés,
Le pauvre respirera l'air frais d'amour,
L'indigent trouvera paix dans son coeur
Une société juste et sereine sera là.

LA CHASSE AUX ETRANGERS

Un soir dans un coin éloigné de la ville,en un lieu situé près d'un cours d'eau,des gens se sont réunis pour prendre une décision qui allait changer leurs vies.Ils s'étaient éclipsés clandestinement après avoir reçu un message de la part de leurs supérieurs.la consigne devait être respectée car le moment était crucial.

Par ce qu'ils devaient honorer leurs chefs,l'absence était une trahison.Tout était bien organisé pour que la participation de tous soit effective.

Dans le message reçu tout était clairement expliqué.C'était une façon de voir qui était courageux et décisif.Il leur avait été promis alcool,cigarettes,chanvre,drogue, même des amulettes pour être invisibles et invincibles.

Ceux qui avait l'amour du parti se sont rendus sur le lieu de rassemblement.Ils étaient formés et entrainés pour mourir et commettre de crimes au nom du parti.Les retardataires trouvèrent des amis chantant des chansons de guerre où la mort était évoquée.Des termes tels que cancrelats,souris,insectes et autres étaient utilisés pour désigner leurs ennemis qui n'étaient que leurs frères du pays ou de la même tribu ou de la même province ou encore d'une race ou origine différente,Ils étaient qualifiés des envahisseurs et barbares.

Vers minuit,le chef charismatique fit son entrée.Le groupe devint très agité car l'heure décisive était là.L'homme se plaça au milieu entouré de ses proches collaborateurs et tint un discours haineux.

D'une voix très déterminée il déclara :"Nous devons en finir avec ses insectes qui nous piquent au dos.Nous devons être fiers du résultat de notre action.Ces insectes ,cancrelats,souris,etc...sont entrain de prendre du terrain et profitent de notre faiblesse.Ils s'enrichissent sur la terre de nos ancêtres.Ils sont partout dans nos entreprises.Même leurs enfants fréquentent nos écoles.Leur présence m'énerve.Je sens l'envie de cracher chaque fois que j'en vois un.Ces chiens puant n'ont pas de place dans notre société;nous devons les chasser à tout prix.Prenez courage car lorqu'ils seront partis de notre pays ou de notre terre nous nous seront débarrassés d'une infection mortelle.Ils sont venus pour prendre nos richesses,nos emplois, nos femmes,nos maisons.Nous devons déclencher l'opération "NETTOYONS LA TERRE" et ayons la détermination d'en finir,une fois pour toute, avec ses indésirables.

Les membres lançaient des cris d'approbation alors que le chef enchainait son discours avec des mots bien choisis pour susciter la colère et pousser ainsi les partisans d'agir rapidement.

Les machettes,coutelas,bâtons,masques ,cagoules,et autres armes tranchantes furent distribués pour aller tuer des êtres humains.

Après l'adresse du leader charismatique,les adeptes acceptèrent la décision sans demander les véritables motifs qui n'étaient connus que par leurs supérieurs.Ils s'en allèrent couper les têtes,amputer les bras et jambes des étrangers.Les plus zélés enfoncèrent des couteaux dans les ventres des femmes quils avaient violées.Du sang des innocents a coulé,des gens ont vu la mort hésiter de les sauver de leur détresse.
Mais après toutes les promesses qu'ont leur avait faites, ils sont restés misérables.



Ceci n'est qu'une assimilation des événements qui ont eu lieu dans beaucoup de pays au monde.La communauté est plusieurs fois restée lâche et incapable de dénoncer les atrocités qui sont commises sur ceux que l'ont considère comme ETRANGERS.Ce qui est beaucoup plus surprenant est que ces attaques sont parfois organisées au vu et su des gouvernants.


En honneur de tout les victimes

Monday, August 2, 2010

LES SANS PAPIERS

Etre appelé sans papiers sur cette terre,
Est l'humour de mauvais goût pour un humain.
C'est le manque de respect de sa dignité,
Dans ce monde plein d'égoistes
Qui dénigrent sans vergogne leurs semblables.

Ils sont nombreux sur cette terre des mortels,
Qui sont sans une identité grattée sur papier.
On leur refuse et renie leur personnalité,
Et sont obligés à vivre dans l'isolement
Par manque de moyens pour se faire aimer.

Les prisons sont construites sur cette terre
Pour servir d'asile aux pauvres sans papiers.
Leurs présence dans presque tous les pays,
Est comme une infection à fuir à tout prix
Car porteurs de malheurs les sans papiers sont.

Sur les routes du destin de cette terre perdue,
L'odeur d'un sans papiers est vite sentie.
Il est plus dangereux qu'un bandit avec papiers
Et beaucoup moins valeureux qu'un cochon d'inde
Auquel on donne un papier pour le soigner.

Ils sont poursuivis et arrêtés comme des fous,
Chassés par la police comme de grands criminels.
Ceux qui ne les aiment pas les dénoncent vite
Pour que la sentence qui leur sera reservée
Puisse être celle d'un malveillant sorcier.

Le seul droit qui leur est reconnu sur terre
est de se cacher durant toute leur existence.
Lorsqu'ils sont découverts dans leurs cachettes,
Le coeur meurtri meurt d'angoisse et panique
Et un cri retentira :" Voici un sans papier.