Friday, September 17, 2010

TOI QUI VOILE NOS SOEURS ET NOS MERES

Tu as tout fait pour étancher un désir vicieux
Qui sans maîtrise t'a conduit à faire un acte odieux,
Sur des êtres faibles dont la terre porte regard,
Que tu as profané le lieu sacré sans aucun égard.
Et surtout tu as embrassé ta propre honte
En t'accaparant celles qui ne sont pas tes amantes.

Quel honneur mérites-tu toi un sauvage!
Tu as fondu dans un acte qui cause dommage,
Sur celles qui ont réniflé l'odeur d'un corps brutal
Longtemps demeuré dans un état moins qu'animal,
Qui t'a poussé vers l'inconduite sans honneur,
Créé par une envie qui t'apportera malheur.

Comme une massue écrasant une pauvre dinde,
Tu t'es élancé vers une proie dans son monde,
Ignorant qu'un loup poussé vers l'infamie
Atteindra un plateau où la paix endormie,
Vivra la souffrance sans aucune forme de résistance
En un entourage incapable d'apporter assistance.

Je vois comment remplit de souci d'indignité
Tu t'apprêtais à satisfaire un corps longtemps agité,
Par des passions à créer douleur et mépris
Dans les êtres qui se sont retrouvés très surprises
Par une horde des bandits au coeur sans pitié
Dont la volonté n'a point trouvé désir d'amitié.

Tu as écris sur ton coeur un projet vraiment noir,
Qui a troublé ta conscience chaque moment du soir.
Quand la sagesse exprima le désir de te conquérir,
Tes mauvaises pensées se sont ligués pour te divertir,
Afin que lorsque l'occasion fortuite se présentera
Le courage d'affronter la vérité sûrement te manquera.

Avec un zèle que tu as acquis sans aucune étude,
Vers la demeure de qui était dans la quiètude
Tu as foncé comme une lance pour perçer le coeur
De celle que tu devais considérer comme soeur
Car vivant dans un monde qui t'était interdit,
Tu ne devais t'y approcher sans qu'elle soit avertie.

Impatient tu as été alors que la raison corrigeait l'erreur.
Dans ton embarras tu t'es décidé de causer la terreur.
Au moyen d'un instrument que l'on tient avec méfiance,
Tu as fait paniquer celles qui t'ont fait confiance.
Ton désir était accompagné d'un zèle tellement enflamé
Que la raison normale ne pourrait un jour aimé.

Après avoir commis un nacte ne méritant pas pardon,
Ta honte n'atteindra jamaisl'horizon de la raison.
La souillure que tu as portée lors de ta rejouissance
A détruit l'âme de celle qui luttera pour sa renaissance
Car elle se contentera chaque jour de pleurer et gémir
Jusqu'à ce qu'un hasard viendra un jour la guérir.

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