Depuis que le monde existe
Le droit de l'homme aussi résiste
A se trouver un chemin droit,
Dans le coeur des hommes maladroits
Qui cherchent à vaincre l'honneur
De ceux qui vivent dans la peur
De voir ce qu'ils ont acquis
Par des sacrifices sans prix
Etre ravi par des grands fourbes
Ayant des pensées pleines de courbes
Qui déshonnore le commun de mortel,
Dont la vie est sur l'autel
Des hordes vilaines des sanguinaires
Qui sont loin d'être débonnaires.
Quand la flèche de la vilaine haine
Parcourt la vaste et épineuse plaine
Où se regorge la moindre trace de force
Pouvant resister toujours à la farce,
Il n'y a que le déterminant courage
Qui peut calmer le flux de l'orage
Qui se profile dans un temps de loin
Vers un mystérieux petit coin.
Ceux qui se plaisent toujours à nuire
Verront un jour le destin détruire
Leur vain espoir sans gloire
Dans un temps qui vient le soir
Pour conquérir une vie inutile
Qui n'a vécu que pour le futile.
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