Saturday, August 10, 2013

QUELS SONT LES DROITS DE L'HOMME

Que sont les droits de l’homme Les droits de l’homme sont les droits inaliénables de tous les êtres humains, quels que soient leur nationalité, lieu de résidence, sexe, origine ethnique ou nationale, couleur, religion, langue ou toute autre condition. Nous avons tous le droit d’exercer nos droits de l’homme sans discrimination et sur un pied d’égalité. Ces droits sont intimement liés, interdépendants et indivisibles. Les droits de l’homme universels sont souvent reflétés dans et garantis par la loi, sous forme de traités, de droit coutumier international, de principes généraux et autres sources de droit international. La législation internationale sur les droits de l’homme stipule que les gouvernements sont tenus d’agir d’une certaine manière ou de renoncer à certains actes afin de promouvoir et protéger les droits et les libertés fondamentales de certaines personnes ou groupes. Universels et inaliénables Le principe de l’universalité des droits de l’homme est la pierre angulaire de la législation internationale des droits de l’homme. Le principe, proclamé pour la première fois dans la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948, a été réitéré dans de nombreuses conventions, déclarations et résolutions. La Conférence mondiale de Vienne sur les droits de l’homme de 1993 a noté, par exemple, que les Etats ont pour devoir de promouvoir et protéger tous les droits de l’homme et toutes les libertés fondamentales, quel que soit le système politique, économique ou culturel. Tous les Etats ont ratifié au moins un des traités fondamentaux sur les droits de l’homme et 80 pour cent en ont ratifié quatre ou davantage, montrant ainsi que les Etats acceptent des textes qui leur imposent des obligations légales et donnent une forme concrète au principe d’universalité. Certaines normes fondamentales des droits de l’homme jouissent de la protection universelle du droit coutumier international, qui ne connaît ni frontières, ni barrières de civilisations. Les droits de l’homme sont inaliénables. Ils ne peuvent être abrogés, sauf dans des circonstances particulières et conformément à une procédure spécifique. Le droit à la liberté peut, par exemple, être limité si un tribunal reconnaît la personne coupable d’un crime. Interdépendants et indivisibles Tous les droits de l’homme sont indivisibles, qu’ils soient civils ou politiques, notamment le droit à la vie, l’égalité devant la loi et la liberté d’expression ; les droits économiques, sociaux et culturels, comme le droit au travail, à la sécurité sociale et à l’éducation ; ou les droits collectifs, comme le droit au développement et à l’autodétermination, sont indivisibles, liés et interdépendants. L’amélioration d’un droit facilite le progrès des autres. De la même manière, la privation d’un droit a un effet négatif sur les autres. Egaux et non discriminatoires UNICEF photoLa non discrimination est un principe universel dans la législation internationale des droits de l’homme. Le principe existe dans tous les grands traités sur les droits de l’homme et sert de thème central pour certaines conventions internationales comme la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale et la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. Le principe de la non discrimination en matière de droits de l’homme et de libertés s’applique à toutes les personnes et interdit toute discrimination basée sur une liste non exhaustive et comprenant le sexe, la race, la couleur, etc. Ce principe s’accompagne du principe de l’égalité, qui figure dans l’Article premier de la Déclaration universelle des droits de l’homme : "Tous les êtres humains naissent libre et égaux en dignité et en droits". A la fois des droits et des obligations Les droits de l’homme impliquent à la fois des droits et des obligations. Le droit international impose aux Etats l’obligation et le devoir de respecter, protéger et instaurer les droits de l’homme. Respecter les droits de l’homme signifie que les Etats évitent d’intervenir ou d’entraver l’exercice des droits de l’homme. Protéger signifie que les Etats doivent protéger les individus et les groupes contre les violations des droits de l’homme. Instaurer signifie que les Etats doivent prendre des mesures positives pour faciliter l’exercice des droits fondamentaux de l’homme. Au niveau individuel, nous avons certes le droit d’exercer nos droits de l’homme, mais nous devons aussi respecter les droits des autres. Source de provenance Monusco

Thursday, August 8, 2013

L'ETAT DE SANTE DE DIOMI NDONGALA EST INQUIETANT

On parle de plus en plus à travers la ville, de l’état de santé du député élu de la circonscription de la Funa à Kinshasa, Eugène Diomi Ndongala, qui croupit à la prison de Makala depuis le 8 avril 2013. Cela suscite des inquiétudes. Le constat est des organisations non gouvernementales de défense des droits de l’homme qui lui ont rendu visite le dimanche 28 juillet dans sa cellule. Les responsables desdites organisations affirment dans un communiqué rendu public lundi 29 juillet : « Contrairement à ce qu’une certaine opinion laisse croire, l’état de santé de M. Eugène Diomi Ndongala mérite une attention particulière de la part du gouvernement, Il éprouve des douleurs nerveuses aigues qui accablent gravement son bras droit et sa colonne vertébrale. Il lui a été administré, en dehors de tout examen spécifique préalable nécessaire, une quantité vertigineuse d’anti-inflammatoires qui ont entraîné à leur tour des douleurs gastriques intenses et des malaises au niveau de ses reins. Son bras droit doit être soutenu pour qu’il parvienne à serrer la main de ses visiteurs comme s’il a été atteint par une paralysie hémiplégique et lui-même ne parvient pas à se tenir debout durant cinq minutes ». Selon les mêmes sources, le médecin qui l’a consulté recommande qu’il soit soumis à des examens spécifiques dans une clinique spécialisée de la place, à l’instar du Centre Nganda ou de l’hôpital Biamba Mutombo, en vue d’un diagnostic approprié. Malheureusement, constatent-ils, cette demande rencontre une résistance farouche du Parquet Général de la République. En outre, les signataires du communiqué renseignent que depuis qu’il a accordé une interview à Rfi, Eugène Diomi Ndongala fait actuellement objet d’une surveillance serrée dans sa cellule, tel un malfrat. «Pourtant, sur le plan judiciaire, par sa décision rendue sous RP 014/CR le 15/04/2013, la Cour Suprême de Justice avait ordonné sa mise en résidence surveillée, qui signifie qu’il devait être sorti de la prison de Makala et placé sous surveillance policière dans sa résidence. Cette décision demeure non exécutée par le Procureur Général de la République qui maintient le député Diomi Ndongala à la prison de Makala comme un condamné, alors qu’à ce stade de la procédure, il n’est qu’un simple prévenuOn parle de plus en plus à travers la ville, de l’état de santé du député élu de la circonscription de la Funa à Kinshasa, Eugène Diomi Ndongala, qui croupit à la prison de Makala depuis le 8 avril 2013. Cela suscite des inquiétudes. Le constat est des organisations non gouvernementales de défense des droits de l’homme qui lui ont rendu visite le dimanche 28 juillet dans sa cellule. Les responsables desdites organisations affirment dans un communiqué rendu public lundi 29 juillet : « Contrairement à ce qu’une certaine opinion laisse croire, l’état de santé de M. Eugène Diomi Ndongala mérite une attention particulière de la part du gouvernement, Il éprouve des douleurs nerveuses aigues qui accablent gravement son bras droit et sa colonne vertébrale. Il lui a été administré, en dehors de tout examen spécifique préalable nécessaire, une quantité vertigineuse d’anti-inflammatoires qui ont entraîné à leur tour des douleurs gastriques intenses et des malaises au niveau de ses reins. Son bras droit doit être soutenu pour qu’il parvienne à serrer la main de ses visiteurs comme s’il a été atteint par une paralysie hémiplégique et lui-même ne parvient pas à se tenir debout durant cinq minutes ». Selon les mêmes sources, le médecin qui l’a consulté recommande qu’il soit soumis à des examens spécifiques dans une clinique spécialisée de la place, à l’instar du Centre Nganda ou de l’hôpital Biamba Mutombo, en vue d’un diagnostic approprié. Malheureusement, constatent-ils, cette demande rencontre une résistance farouche du Parquet Général de la République. En outre, les signataires du communiqué renseignent que depuis qu’il a accordé une interview à Rfi, Eugène Diomi Ndongala fait actuellement objet d’une surveillance serrée dans sa cellule, tel un malfrat. «Pourtant, sur le plan judiciaire, par sa décision rendue sous RP 014/CR le 15/04/2013, la Cour Suprême de Justice avait ordonné sa mise en résidence surveillée, qui signifie qu’il devait être sorti de la prison de Makala et placé sous surveillance policière dans sa résidence. Cette décision demeure non exécutée par le Procureur Général de la République qui maintient le député Diomi Ndongala à la prison de Makala comme un condamné, alors qu’à ce stade de la procédure, il n’est qu’un simple prévenu », dénoncent-ils. Avant de conclure ; « Tout porte à croire, en définitive, que Monsieur Diomi Ndongala, opposant farouche proche d’Etienne Tshisekedi et chantre frénétique du combat en faveur du triomphe de la vérité des urnes aux scrutins du 28 novembre 2011, est victime d’un harcèlement judiciaire à cause de ses opinions politiques ». Pour ce faire, ils recommandent : - Au Procureur Général de la République, de respecter l’esprit et la lettre des ordonnances de la CSJ (Cour suprême de justice) en mettant fin sans délai à la détention de M. Eugène Diomi Ndongala et à ne pas donner l’impression qu’il reçoit des injonctions des organes politiques contrairement à l’indépendance du pouvoir judiciaire consacrée dans la constitution de la République; - Au président de la République, en sa qualité de garant de la nation et magistrat suprême, de rappeler le PGR à l’ordre afin de faire échec à son intransigeance face aux décisions judiciaires valablement rendues - A la communauté internationale de s’impliquer afin d’obtenir la libération sans conditions de M. Eugène Diomi Ndongala qui demeure à ce jour un détenu d’opinions politiques. A ce sujet, les défenseurs des droits humains rappellent que le député Eugène Domi qui reste jusqu’ici un prévenu, a pleinement le droit de recevoir des soins. Et même une personne déjà jugée et condamnée, poursuivent-ils, a droit aux soins de santé parce que les textes de lois qui régissent la République les lui garantissent. Parmi les signataires du communiqué ayant rendu visite à Eugène Diomi Ndongala, Me Sylvain Lumbu Mbaya de la Ligue des Electeurs (LE), Me Jacob Baluishi de l’Observatoire Congolais des Droits Humains (OCDH), Mme Philomène Mukendi de « Anges du Ciel », Emmanuel Cole de la Fondation Bille Clinton pour la Paix (FBCP), Karul Mulunda du Centre pour les Droits Humains (CDH), Mme Marie Lukusa de la LE, Godé Kalonji de l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ), Amédée Bobotobi de l’ASADHO, Aaron Mbongo du Comité Droits de l’Homme Maintenant (CDHM). Dom Source:lephare via 7sur7.cd Read more at http://www.congosynthese.com/actu.aspx?Id=1481#HrvHIxGizsPDBc7m.99 », dénoncent-ils. Avant de conclure ; « Tout porte à croire, en définitive, que Monsieur Diomi Ndongala, opposant farouche proche d’Etienne Tshisekedi et chantre frénétique du combat en faveur du triomphe de la vérité des urnes aux scrutins du 28 novembre 2011, est victime d’un harcèlement judiciaire à cause de ses opinions politiques ». Pour ce faire, ils recommandent : - Au Procureur Général de la République, de respecter l’esprit et la lettre des ordonnances de la CSJ (Cour suprême de justice) en mettant fin sans délai à la détention de M. Eugène Diomi Ndongala et à ne pas donner l’impression qu’il reçoit des injonctions des organes politiques contrairement à l’indépendance du pouvoir judiciaire consacrée dans la constitution de la République; - Au président de la République, en sa qualité de garant de la nation et magistrat suprême, de rappeler le PGR à l’ordre afin de faire échec à son intransigeance face aux décisions judiciaires valablement rendues - A la communauté internationale de s’impliquer afin d’obtenir la libération sans conditions de M. Eugène Diomi Ndongala qui demeure à ce jour un détenu d’opinions politiques. A ce sujet, les défenseurs des droits humains rappellent que le député Eugène Domi qui reste jusqu’ici un prévenu, a pleinement le droit de recevoir des soins. Et même une personne déjà jugée et condamnée, poursuivent-ils, a droit aux soins de santé parce que les textes de lois qui régissent la République les lui garantissent. Parmi les signataires du communiqué ayant rendu visite à Eugène Diomi Ndongala, Me Sylvain Lumbu Mbaya de la Ligue des Electeurs (LE), Me Jacob Baluishi de l’Observatoire Congolais des Droits Humains (OCDH), Mme Philomène Mukendi de « Anges du Ciel », Emmanuel Cole de la Fondation Bille Clinton pour la Paix (FBCP), Karul Mulunda du Centre pour les Droits Humains (CDH), Mme Marie Lukusa de la LE, Godé Kalonji de l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ), Amédée Bobotobi de l’ASADHO, Aaron Mbongo du Comité Droits de l’Homme Maintenant (CDHM). Dom Source:lephare via 7sur7.cd Read more at http://www.congosynthese.com/actu.aspx?Id=1481#HrvHIxGizsPDBc7m.99